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Le stress c'est quoi ?

La réponse de stress

La réponse de stress

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La Psycho-Neuro-Endocrino-Immunologie est le résultat de convergences de grands changements et avancées avant tout dans la découverte puis dans la compréhension du fonctionnement des principaux systèmes adaptatifs (le système nerveux, endocrinien, immunitaire, psychique) et de leurs relations réciproques. Les organismes des mammifères, face à un stimulus (stressor) qu'il soit physique, toxique ou psychique, réagit en activant la réponse de stress, en particulier, le système sympa­thique et l'axe hypothalamus-hypophyse-surrénales, avec surproduction d'adrénaline, noradrénaline et cortisol.

Aujourd'hui on a eu la preuve que le cortisol cause sur le cerveau des apoptoses (suicides cellulaires) même dans l'hippocampe humain, endommageant ainsi un système clé lié à des fonctions en corrélation avec la mémoire, la cognition et la régulation neurophysiologique; et que l'hyper cortisolémie modérée de type chronique déplace la réactivité du système sur une polarité (appelée Th2) inadaptée pour contrecarrer des pathologies infec­tieuses et/ou néo-plastiques.

Nous avons aussi la démonstration que parvient au système nerveux central un signalement périphérique dense hormonal et immunitaire, qui est en mesure de modifier l'équilibre physiologique du cerveau et par son intermédiaire de l'organisme dans son ensemble.

En définitive, la vision de l'organisme humain en tant que réseau structuré et interconnecté, en relation réciproque avec l'environnement physique et social, constitue un modèle scientifique solide et de plus en plus séduisant pour la recherche scientifique avancée et qui peut en même temps représen­ter un modèle pour réorienter des interventions de prévention et de thérapie, efficaces et à moindres coûts.

Consequences du stress chronique

Consequences du stress chronique

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L’ eu-stress est une réponse naturelle et utile de notre organisme. Il agit comme une sonnette d'alarme permettant  de repérer les situations dites dangereuses, mobilisant en nous les capacités nécessaires pour trouver des solutions d'adaptation et donc de changement. Si le système d’alarme est bien réglé, il s'enclenche ou se met en veilleuse selon que l'organisme a ou non besoin de lui. Cependant le rythme de nos vies, aujourd’hui, nous éloigne de notre capacité à répondre correctement aux sollicitations extérieures toujours plus oppressantes. Si les réponses ne sont pas adéquates le stress devient néfaste  et : -  nous submerge, ne sachant plus se transformer en  apprentissage pour notre survie; -  corrode notre santé créant une usure dans les systèmes; -  devient omniprésent augmentant le taux de cortisol dans le sang, atteignant la mémoire, notre sommeil, le centre de la faim et modifiant nos humeurs…; - finit par envahir et modifier la lecture de  notre rapport à la réalité, à l'autre, au travail (Burnout), à la famille.

Le stress devenu chronique créera une brisure interne dans notre confort émotionnel.

Les comportements  inadaptés peuvent alors  entraîner de la souffrance: tensions (physiques et/ou psychologiques) allant jusqu’à l’épuisement.

Le résultat étant un état d’inflammation chronique  et d'excitation permanente ayant pour effet que le système de défense naturel de l'organisme devient incontrôlable portant à une série de pathologies : de maladies cardiovasculaires à l'ulcère gastroduodénal; aux maladies auto-immunitaires, comme le psoriasis; aux infections et au cancer; à l’ état anxieux; à la dépression; etc.

 «La dépression, en particulier, n'est pas une maladie mentale, rappelle Pierre Philippot, professeur de psychologie à UCL, c'est un syndrome qui touche l'être dans son intégralité».

 On souffre affectivement, déjà, bien plus que dans une simple déprime : on se sent triste, vide, désespéré, on perd tout intérêt pour ce qui passionnait auparavant.

A ces symptômes viennent s'ajouter des troubles dits « cognitifs » (perte d'attention et de mémoire, incapacité à se concentrer), mais aussi comportementaux (apathie) et physiques (perte ou gain de poids, augmentation du sommeil).

La dépression fait peur à  juste titre, selon l'OMS  elle constitue en 2020 la deuxième cause d'invalidité après les cardiopathies.

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